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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 18:00

      http://www.images-booknode.com/book_cover/109/full/le-dernier-jour-de-ma-vie-108650.jpg 

 

Résumé

Et s’il ne vous restait plus qu’un jour à vivre ?

Que feriez-vous ? Comment vous habilleriez-vous ?

Qui aimeriez-vous embrasser ?

Et surtout à quel sacrifice seriez-vous prête pour sauver votre vie ?

Samantha Kingstone a tout pour elle : le petit copain le plus craquant du monde, trois meilleures amies géniales, et une côte de popularité illimitée. Ce vendredi de février aurait dû être un jour comme les autres. Un jour parfait dans une vie de rêve. Mais ce vendredi de février est le dernier pour Sam. Pourtant elle va obtenir une deuxième chance.

Ou plutôt sept chances. Sept jours pour démêler le mystère entourant sa mort. Sept occasions de découvrir la vraie valeur de tout ce qui l’entoure. Ce vendredi est le dernier jour de la vie de Sam. Ou le premier ?

 

 

  Extrait

C’est un enseignement que j’ai tirés de cette matinée : si vous franchissez une limite et que rien ne se produit, la limite perd de sa valeur. C’est comme l’histoire de l’arbre qui tombe dans la forêt : fait-il du bruit si personne ne l’entend ? On repousse la limite, de plus en plus loin, et on continue à la franchir. Voilà comment les gens finissent par se retrouver au bout de la Terre.Vous seriez surpris de constater combien il est facile de basculer, d’échapper à la gravité, atterrir dans un endroit où personne ne peut vous toucher. Combien il est facile de se perdre… d’être perdu.

 

 

Mais avant de me montrer du doigt, laissez-moi vous poser une question: mes actes étaient-ils donc si répréhensibles? Répréhensibles au point de mériter la mort? Au point de mériter une telle mort? Ai-je vraiment commis des crimes étrangers au commun des mortels? Des crimes dont vous seriez, vous, incapables?

 

 

Mon Avis :

Voici un grand classique des séries,  films, et de quelques livres qui est exploité ici : la boucle temporelle. De la même manière voici un personnage assez classique type reine du lycée (ou meilleur amie de la reine du lycée vivant dans son ombre et lui obéissant) dans une petite ville des Etats Unis, dans un milieu ou tout le monde connait tout le monde depuis des années et ou il est donc bien difficile de pouvoir changé son image. Parce que oui tout est question d’image pour Sam ,notre héroïne un peu pathétique, grandement égocentrique et qui va devoir évoluer. Suite à un accident de voiture après une soirée arrosé lors de la st Valentin, Sam trouve la mort. Elle fait alors un bon dans le temps à l’image de film tel ‘un jour sans fin’, elle se réveille alors le matin de la st valentin et ceci durant 6 journées. Six journées pour apprendre sur elle-même et sur les autres. Pour prendre du recule sur sa vie, pour grandir, comprendre les nombreuses erreurs qu’elle a commise et dans une certaine mesure les réparer . Bref Sam va devenir quelqu’un de meilleur de plus intéressant… Et vu le personnage de départ ce n’est pas compliqué !


Spoiler:

En effet le dernier jour de ma vie, est de mon point de vu une tragédie, une tragédie un peu masqué (a en croire la 4 e de couverture) vu que jusqu'à la fin j’ai cru que Sam évoluerait pour pouvoir continué sa vie … Bas perdu Sam est devenue une meilleur personne pour mieux mourir ….. De la même manière, j’ai trouvé que certains personnages auraient mérité une réflexion un peu plus poussé. Juliet victime du groupe de fille et du lycée, est assez étrange, et je juge qu’il y a bien trop de zone d’ombre sur sa vie. Qui aurait peut être mérité d’avoir elle aussi sa propre journée afin d’expliquer son passage à l’acte. Je ne suis vraiment pas fan de cette légitimation du suicide, alors que dans quelques mois la jeune fille quittait le lycée. Alors oui ,ca arrive, mais Sam avait d’autre moyen de la sauvée que celle qu’elle a mit en place, même si c’est une adolescente et même si elle manque de ressource. Et si j’ai bien tout comprit à la fin, elle ne la sauve même pas … Tout ca pour ca, le pouvoir du sacrifice de soit, qui ne sert … A rien.

Comme vous l’aurez comprit j’ai été déçu par ce livre, ce ne sont pas les répétitions des journées qui m’ont gêné mais l’exploitation des personnages ( peu subtiles, voir inintéressant au possible, à une ou deux exceptions) et d’une situation qui aurait mérité, de mon point de vu, un traitement plus subtile.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 14:15

http://www.images-booknode.com/book_cover/95/full/damnes,-tome-1---damnes-95194.jpg

Damnés est une quadrilogie qui a fait couler beaucoup d'encre à pixel sur elle . En bien, ou en mal, j'ai d'ailleurs l'impression qu'une partie de son succes se doit à sa couverture . Croyez le ou non mais j'ai l'impression que beaucoup de ses lecteurs se sont laissé tenter grace a sa beauté . Aurait il oublié qu'on ne juge pas un livre a sa couverture ?

 

Résumé

 

Il y a quelque chose de douloureusement familier chez Daniel Grigori. Mystérieux et distant, il capte l'attention de Luce Price dès l'instant où elle le voit le premier jour au pensionnat Sword & Cross à Savannah en Georgie. Il est le seul point positif dans un endroit où les téléphones portables sont interdits, les autres étudiants sont des ratés et des caméras de sécurité observent tous leurs faits et gestes. Bien que Daniel ne veuille rien avoir à faire avec Luce et se met à l'écart pour que le message soit bien clair, elle ne peut pas laisser tomber. Attirée vers lui comme un papillon vers une flamme, elle doit découvrir ce que Daniel cherche tellement à garder secret... Même si ça doit la tuer

 

Mon avis

 

Je suis tombé sur cette série tout à fait par hasard, je n'en avais jms entendu parler (je dois vivre dans un caisson isobare) et je me suis dit, pourquoi pas ?

Pour commencer j'étais plutôt contente de voir que la mythologie biblique allait être utilisé, l'avenir me dira si c'est de manière cohérant ou pas. Mais cela a sut éveillé mon intérêt. Je n'avais pas encore croisé de roman de ce genre, si on exclu angel sanctury (qui rejoint le thème mais pas la forme) que j'ai lu il y a une bonne décennie maintenant.

L'histoire donc nous présente tout d'abord une héroïne perturbé, suite à la mort inexpliqué de son petit ami dont elle fut jugé responsable. Luce est envoyée en centre de détention loin de sa famille et de ses amis. Elle y rencontre pas mal de personne dont les portait et les personnalités seront plus ou moins étoffé au file du roman, d'autre auront besoin d'un tome supplémentaire, si ce n'est plus, pour avoir un peu de consistance.

Le premier tome, nous place , au centre d'un triangle amoureux, entre Luce, Cam et Daniel . Et d'ici peu je pense qu'on nous parlera d'apocalypse.

Si les événements s'enchaîne bien, et que l'héroïne découvre tout doucement ,avec nous, ce qu'est réellement son environnement et ceux qui le compose. Je trouve que le roman manque de subtilité sur certain passage. A titre d'exemple les pique nique en amoureux ou on se voit offrir une pomme, qu'on croise par la même un serpent et que dix pages apes la même personne vous offre une figue . J'ai trouvé que l'auteur sur ce coup avait la subtilité d'un rugby man, il ne manquait qu'un panneau clignotant marqué Lucifer .

Malgré tout j'ai trouvé ma lecture plaisante, tout en voulant savoir, de quoi il en retournait.

En me rendant compte a la fin de mon livre que le tome 1 a des allures de prologue de 400 pages.

L'auteur distribuant les informations de manière assez radine, ce qui est dommage, j'aurais voulu en savoir plus. Alors peut être que trop d'information sur ce qu'est l'héroïne risque de la tué, mais moi lecteur ca ne m'aurait pas fait de mal !

Je fus malgré tout agréablement surprise, par la fin, qui même si elle m'a semblé confuse, était étonnante. Tout ce que j'espère c'est que le prologue est fini et que dans le prochain tome les choses vont se mettre en place de manière un peu plus concrète.

 

Extrait


C'était étrange. Si le reste du campus était parfaitement plat, le cimetière, lui, était en pente. Ses flancs jalonnés de pierres tombales, tels des spectateurs dans une arène , descendaient dans une cuvette, en contrebas. Au milieu, un chemin serpentait dans un labyrinthe de tombes sculptées plus grandes , de statues de marbre et de mausolées.Probablement les sépultures des officiers confédérés ou des soldats issus de familles fortunées. Vues de près, elles devaient être superbes mais, de là-haut, leur  poids semblait entrainer le cimetière vers le bas, comme vers un siphon.

 


 

Elle venait le trouver chaque jour, désormais, et chaque jour, c'était plus difficile. Voilà pourquoi il partait le lendemain matin pour les Indes ou pour les Amériques. Oui, peu lui importait la destination : où qu'il aille, ce serait plus facile que d'être ici.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 02:00

http://www.deliriumfandom.com/wp-content/uploads/2013/02/delirium-bookcover-2013.jpg

 

 

Résumé

 

L’histoire se déroule dans une société ou l’amour est considéré comme une maladie mortel nommé ‘deliria’. Il a donc été décidé de traité ce sentiment comme une affection a éradiqué. C'est ainsi qu’a 18 ans chaque habitant ce voit dans l’obligation de subir le ‘protocole’, opération constituant a l’ablation des zone permettant de ressentir ces types de sentiments . Lena a dix-sept ans, elle vit a Portland, et se prépare pour son Evaluation en vu de sa futur opération . Cette évaluation permettra de déterminé son avenir dans la société aussi bien marital que professionnel. Lena dont l’enfance fut marquée par le suicide de sa mère, atteinte de la deliria. Ayant grandit dans la peur de cette maladie, elle attend avec grand enthousiasme l'application du vaccin , contrairement a sa meilleur amie Hana . A quelques semaine de son opération, des événements vont venir changer la vision que Lena avait du monde .

 

Extraits

"Symptômes de l’amor deliria nervosa

PHASE UN Préoccupations, difficultés de concentration, bouche sèche, transpiration, paumes moites, vertiges et perte de repères, acuité mentale réduite, pensées confuses, capacités de raisonnement diminuées.

PHASE DEUX Périodes d’euphorie, rire hystérique et redoublement d’énergie, périodes de désespoir, léthargie, modifications de l’appétit, perte ou gain de poids rapide, obsessions, désintérêt pour le quotidien, capacités de raisonnement atteintes, distorsion de la réalité, bouleversement des cycles de sommeil, insomnie ou fatigue constante, pensées et actions monomaniaques, paranoïa, sentiment d’insécurité.

PHASE TROIS (CRITIQUE) Gêne respiratoire, douleurs à la poitrine, à la gorge, ou au ventre, difficultés à déglutir, refus de s’alimenter, disparition totale des facultés rationnelles, comportement imprévisible, désirs et fantasmes violents, hallucinations et visions.

PHASE QUATRE (FATALE) Paralysie émotive ou physique (partielle ou totale), mort.

Si vous pensez que vous ou un membre de votre entourage pourriez avoir contracté le déliria, merci d’appeler le 1800, numéro d’urgence gratuit, pour discuter des mesures à prendre."

 

 

 

"Le passé n'est rien d'autre qu'un poids mort. Il vous lestera comme une pierre. Laissez moi vous donner un conseil : si vous entendez le passé vous parler, si vous le sentez planer dans votre dos ou faire courir ses doigts sur votre colonne vertebrale, la meilleure réaction à adopter, la seule, est de prendre vos jambes à votre coup ."

 

 

Mon Avis

 


On part d’un thème intéressant: et si l’humanité traitait l’amour et les divers sentiments lié a celui-ci, comme une maladie. La société dans Delirium à évolué afin d’enlevé sa part d’humanité a l’homme, et l’a transformé en une sorte de robot froid incapable, entre autre, de toute forme de compassion. Et a titre d’exemple, vu que le protocole a lieu a 18 ans, nous faisons face a une société incapable d’aimé ses propres enfants !

 

Delirium me laisse une impression assez mitigé à la fin de la lecture de ce premier tome . Ayant lu ici et la des critiques dithyrambiques sur le livre, je m’attendais a tombé sur un coup de cœur . Mais ce ne fut pas le cas.

Lena le personnage principal m’a semblé un peu insipide. Apres les divers traumatisme qui lui sont arrivé je la trouve quelque peu incohérente .Un personnage totalement influencé par son milieu et refusant durant longtemps toute forme de rébellion élever dans ce culte de la peur ( un grand classique). Étrangement le personnage, qui en toute logique aurait du plutôt cassé psychologiquement suite a ses divers traumatisme apparaît plutôt comme gauche et effacé. Lena s’affirme donc au fur et a mesure des chapitres autant au prés du lecteur qu’en tant qu’héroïne crédible .

Il a été donc difficile pour moi d’accroché avec Lena, qui vie un peu dans l’ombre de ses proches, sa famille en premier lieu avec une tante type desperate houswive inintéressante au possible, sa nièce la nelly olsen de service et son Oncle l’homme invisible qui tenait une épicerie (prétexte du texte pour permettre a Lena de sortir un peu de chez elle . ) .

Deux personnages tirent leur épingle du jeu (ouf) Grace l’autre nièce, qui se mure dans un mutisme, forme de résistance contre le monde qui l’entoure. Du haut de ses 7 ans , se petit personnage plein de courage et aurait mérité bien plus de passage dans le roman pour parlé d’elle . On sait que Lena et Grace partage une complicité et est cependant peu abordé . J’espère donc que dans les tomes suivant on la retrouvera, même si j’en doute .

Nous avons ensuite Hana, personnage énergique et fort qui a déjà cette rébellion en elle, étant la seule amie de Lena, elle a une grande influence sur elle . C’est le premier personnage dans son entourage a posé ouvertement des questions sur le système établie et a amené Lena a remettre en cause celui-ci . Cependant son personnage perd au fur et a mesure de l’histoire de l’importance ce qui est assez dommage … Je me console en me disant que l’auteur a écrit une Nouvelle la concernant.

Ensuite vient Alex : le déclencheur, l’amoureux … Ah l’amour interdit, ah le passage guimauve au possible. Comment dire ? Je ne ai pas franchement accroché a cette love story, que j’ai trouvé forcé. Et cliché. La scène dans la cabane du jardinier est a se tordre de rire, tellement on est dans le cliché option mauvaise série pour ado. Qui plus est le couple, monopolise tout le livre, casse souvent le rythme rendant certain chapitre lent, se perdant dans des passages descriptif qui alourdisse l’histoire, et deviennent, en plus, répétitif ...

Pour que celui-ci gagne en crédibilité, on nous effacera quasiment tout les autres personnages ‘positif’ ce qui est regrettable ! On utilisera aussi la bonne veille astuce veille comme le monde du garçon mystérieux, blindé de secret (pour chaque arc de l’histoire, un nouveau secret qu’on nous sort du chapeau) de manière plus ou moins pertinente et relativement cohérent …

Mais au moins, vers les cent cinquante dernières pages l’histoire prend un tournant et a enfin réussit a me captivé. Les choses bougent et ce n’est pas trop tôt. Le final sera cependant en demi teinte de mon point de vu, le coté film d’action a l’américaine (et pas les meilleurs) on l’air d’avoir un peu trop influencé l’auteur, et ce n’est pas forcement du meilleur gout, voir limite ridicule …. Ni très réaliste d’ailleurs. Mais bon, ces dernier chapitre (en dehors de la scène final, donc ) aura au moins eut le mérite de me donné envie de savoir la suite .

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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 13:25

 

 

http://idata.over-blog.com/1/33/87/02/Images-4/midnighters.jpg

 

Et si l'heure de votre naissance déterminait le cours de votre vie ? Il existe une ville, aux États-Unis, où le temps s'arrête à minuit. Plus un être ne bouge, tout semble figé... S'ouvre alors l'heure secrète. Le monde appartient aux darklings, des créatures maléfiques qui rodent dans les ténèbres. Seuls quelques ados, nés à minuit pile, sont capables d'évoluer dans cet espace-temps. Ils se surnomment entre eux les midnighters. Tous ont des pouvoirs spéciaux. Tous, sauf Jessica Day. Pourtant, les créatures de l'ombre sentent en elle un danger redoutable et sont prêtes à l'éliminer...

 

Mon avis :

  Apres avoir lu la série Uglies de Scott Westerfeld, j’ai eut envie de découvrir d’autre écrit de cet auteur prolifique, et je me suis donc arrêté sur Midnighter .

J’ai été tres agréablement surprise par ce premier tome. Je n’attendais à la base rien de particulier en lisant ce livre, j’avais d’ailleurs peur d’un effet « pétard mouillé », légère impression que m’a laissé la série Uglies . Ce n’en fut rien .

J’ai découvert dans Midnighters certain chapitre très bien écrit, les passages décrivant cette fameuse heure secret son sublime. Cette heures ouverte simplement a quelque élu a certes quelque chose de très effrayant, mais surtout durant cette heure, tout change, la lumière n’est plus la même, le temps, l’espace se fige et donne au monde un nouvel aspect que l’auteur décrit d’une manière poétique. Cette 25 e heure, c’est Alice qui passe au travers du miroir pour seulement une heure, mais chaque jour.

On est loin du ‘intense’ et ‘foireux’ qui nous était imposé durant Le livre pretty et c’est tant mieux !

Parlons ensuite des personnages.

Nous découvrons donc Bixby petite ville proche du désert aux Etats Unis, où Jessica vient de posé ses cartons. Je ne la considerais pas forcement comme la protagoniste principal, étant donné que la narration a la première personne varie au fur et a mesure des chapitre passant d’un protagoniste a l’autre . Ce n’est donc pas dans une seul tête que nous rentrons, mais plutôt dans les tête de ce petit groupe d’élu, devenant chacun leur tour, le personnage principal. Ceci nous évite une certaine forme de monotonie, les événement n’était pas tjs interprété ou vécu de la même façon selon les personnages . Les psychologies des personnages étant plutôt réussite et ne demandant qu’a être étoffé dans les volumes suivant.

Je vais donc m'empressé de lire la suite de cette série, en espérant que la qualité soit toujours au rendez vous.


 

 

Jessica fut tirée du sommeil par le bruit de la pluie qui venait de ... s'interrompre. D’un coup. Il ne s'était pas estompé progressivement, dans le plic-ploc des dernières gouttes, comme une gentille petite pluie ordinaire. L'instant d'avant, le crépitement de l'eau sur le toit la berçait; la seconde suivante, un silence pesant s'abattait, comme si quelqu'un avait coupé le son à la télécommande.

 

 

Les cartons et les recoins cessèrent de luire et plongèrent à nouveau dans l'obscurité. La lueur des lampadaires entra par la fenêtre, dessinant un quadrillage d'ombre sur le fouillis du plancher. Tout était redevenu normal. La joue de Beth se réchauffa, et l'un de ses muscles palpita sous la main de Jessica

 

 


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